Bilan : analyse des déclarations de troubles de santé à l’OMAA et des visites du dispositif de surveillance des « Autres troubles » en 2024

 

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bilan omaa 2024
Résumé

En 2024, l’Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA) a été étendu à la région Centre-Val de Loire, portant à neuf le nombre de régions couvertes. Au total, 838 troubles de santé des abeilles ont été déclarés aux guichets téléphoniques régionaux, en grande majorité par les apiculteurs directement. 

La saisonnalité des troubles a suivi les tendances des années précédentes, avec davantage de constats au printemps et à l’automne. Parmi les 798 troubles constatés en 2024, 87 % (n = 694) ont été orientées vers le dispositif de surveillance « Autres troubles », 7 % (n = 56) vers le dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës et 6 % (n = 48) vers le dispositif de surveillance des maladies réglementées. Parmi ces dernières, 92 % (n = 44) étaient des suspicions de loque américaine. Les deux suspicions d’Aethina tumida et la suspicion de l’acarien Tropilaelaps spp. n’ont pas conduit à la détection effective de ces ravageurs. Parmi les cas orientés vers le dispositif de surveillance des « Autres troubles », 40 % ont donné lieu à une visite sur le terrain (n = 278, dont 276 avec des données complétées). 

La réactivité du dispositif a été satisfaisante puisque 78 % (n = 214) des visites ont eu lieu dans la semaine qui suivait l’appel téléphonique. Par rapport à la période 2017-2023, les bilans des visites (diagnostics ou suspicions cliniques) ont plus souvent conduit à des associations de conclusions (56 % contre 31 %). Si l’on s’intéresse à l’ensemble des conclusions, celles-ci dépendant des déclarations portées à la connaissance de l’observatoire, les plus fréquentes étaient la varroose (57 % des visites, n = 156), les viroses (45 %, n = 124), la famine (18 %, n = 49) et les loques (13 %, n = 36). Quel que soit le nombre de colonies de l’apiculteur, la varroose puis les viroses constituaient les conclusions les plus fréquentes, tandis que les diagnostics suivants variaient selon le nombre de colonies. Des variations régionales ont été observées, avec par exemple une proportion notable de problèmes zootechniques en Auvergne-Rhône-Alpes et d’impacts du frelon à pattes jaunes en région PACA. 

Par ailleurs, 16 diagnostics ou suspicions d’acariose des trachées ont été recensés, soit davantage que sur l’ensemble de la période 2017-2023. Par rapport à la période 2017-2023, les bilans des visites (diagnostics ou suspicions cliniques) ont plus souvent conduit à des associations de conclusions (56 % contre 31 %). Si l’on s’intéresse à l’ensemble des conclusions, celles-ci dépendant des déclarations portées à la connaissance de l’observatoire, les plus fréquentes étaient la varroose (57 % des visites, n = 156), les viroses (45 %, n = 124), la famine (18 %, n = 49) et les loques (13 %, n = 36). Quel que soit le nombre de colonies de l’apiculteur, la varroose puis les viroses constituaient les conclusions les plus fréquentes, tandis que les diagnostics suivants variaient selon le nombre de colonies. Des variations régionales ont été observées, avec par exemple une proportion notable de problèmes zootechniques en Auvergne-Rhône-Alpes et d’impacts du frelon à pattes jaunes en région PACA. Par ailleurs, 16 diagnostics ou suspicions d’acariose des trachées ont été recensés, soit davantage que sur l’ensemble de la période 2017-2023. 

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